Le régime acido-basique, le secret redoutable pour garder la forme

Le régime acido-basique, le secret redoutable pour garder la forme

Le régime acido-basique, le secret qui ne rate jamais pour rester en forme et ne jamais tomber malade ! Une alimentation que vous auriez toujours dû adopter. C’est « sans effort ni privation » ! Tout ce que vous avez toujours rêvé !

Que signifie régime acido-basique ?

Plutôt que de vous infliger des régimes restrictifs, nous vous proposons de s’attaquer à la source en favorisant une « alimentation saine et mesurée », en veillant particulièrement au pH (potentiel hydrogène, NDLR) pour parvenir à une assiette équilibrée sur le plan acido-basique.

Parce que oui, la régulation entre les aliments acides et basiques influence notre bien-être général et ce, bien plus que ce que l’on pourrait penser.

Avant d’aller plus loin, commençons par définir ce qu’est un régime acido-basique. Il s’agit d’un régime alimentaire qui se concentre sur l’équilibre entre les aliments acides et basiques (ou alcalins) consommés.

L’idée principale est de maintenir un pH neutre ou légèrement alcalin dans le corps.

régime acido-basique
régime acido-basique

Pourquoi est-ce si important ? Parce qu’un déséquilibre peut entraîner une production excessive de déchets par l’organisme, provoquant ainsi un vieillissement prématuré des cellules car il aura tendance à puiser davantage dans ses ressources pour se réguler.

« En principe, le corps humain recherche l’homéostasie, soit un état d’équilibre naturel entre l’acidité et l’alcalinité correspondant à un pH neutre de 7« , explique auprès du magazine Madame Figaro, la médecin nutritionniste Alexandra Dalu.

« Si l’organisme se régule de lui-même, la consommation excessive d’aliments acidifiants et alcalinisants participe, entre autres, à compromettre ce mécanisme. »

Que risque-t-on en cas de déséquilibre ?

D’ailleurs, la consommation excessive d’aliments acides contribue à l’apparition de divers problèmes de santé (fatigue, problèmes digestifs, maladies inflammatoires).

« Une acidité excessive peut aussi induire la formation de calculs rénaux et provoquer l’apparition d’une colique néphrétique« , prévient Alexandre Dalu.

« À l’inverse, ajoute-t-elle, trop d’alcalinité entraîne la production de phytates, pouvant bloquer l’assimilation des minéraux. »

Pour savoir de quel côté penche la balance, certains indicateurs suffisent à mettre la puce à l’oreille dont votre état physique global.

« Si on ressent une fatigue intense, des crampes, ou que l’on perçoit des urines plus foncées que d’habitude, consulter votre médecin généraliste pour qu’il vous prescrive une prise de sang », recommande le Dr Alexandra Dalu.

« En cas de pathologies cardiaques et rénales, poursuit-elle, prenez rendez-vous avec un cardiologue ou un néphrologue pour un check-up complet. »

En l’absence de signes apparents, des bandelettes urinaires ou salivaires, disponibles en pharmacie peuvent faire l’affaire à domicile.

« Ce test se réalise à heure fixe trois fois par jour pendant un mois, indique la restauratrice Claudia Zémor.

Pour déterminer votre pH, « utilisez de préférence le test urinaire après être allé une première fois aux toilettes ( en raison du processus d’élimination nocturne naturel de l’organisme) et en dehors des repas pour le test salivaire car les aliments ingérés peuvent fausser le résultat. », Alerte-t-elle.

Comment devrait-on composer son assiette ?

Et attention ! Lorsqu’on parle de l’acidité d’un aliment, cela n’a rien à voir avec sa saveur.

« Le citron pourtant acide au goût, a un caractère alcalin« , note Alexandra Dalu. Pareil pour l’ail, le gingembre ou encore le curcuma.

Si vous souhaitez évaluer le degré d’acidité d’un aliment, vous pouvez utiliser un outil appelé PRAL (Potential Renal Acid Load).

Mesuré en milliéquivalents pour 100 grammes, ce paramètre indique un excès d’acidité lorsqu’il est positif et un excès d’alcalinité lorsqu’il est négatif.

Très souvent, la population présente « un excès d’acidité« , un terrain favorisant l’apparition de maladies.

Pour arriver à l’équilibre, pensez à mettre « 80% de fruits et légumes, crus ou cuits (la cuisson à la vapeur est recommandée, NDLR) et 20% de protéines végétales », en évitant les protéines animales, car la viande a tendance à acidifier le corps.

La cuisson à la vapeur présente plusieurs avantages. Elle préserve davantage les nutriments et les enzymes des aliments par rapport à d’autres méthodes de cuisson, comme la friture.

De plus, elle est douce et n’expose pas les aliments à des substances potentiellement toxiques produites par la combustion des matières grasses.

En outre, elle est facile à préparer. Vous avez juste besoin d’une source de chaleur, d’un récipient pour contenir l’eau, et d’un panier vapeur pour placer les aliments.

La famille des acidifiants regroupe la viande, la charcuterie, l’alcool, les céréales raffinées, les produits laitiers (fromage, yaourt, lait de vache), pâtes, riz, pain blanc, les aliments industriels transformés (gâteaux ou fritures), sodas, sel, sucre, café.

Au rayon des alcalinisants, vous retrouvez en tête les fruits et légumes (crus ou secs), les herbes aromatiques( menthe, persil, coriandre, etc), soja, légumineuses, oléagineux (amandes, noix de cajou, noix de coco, sésame, …).

Une bonne assiette, recommande Claudia Zémor de Ph7 Equilibre, devra contenir une portion de protéines accompagnée d’une portion de légumes, d’un fruit en entrée ou en dessert. »

Secret infaillible pour rester en pleine forme.

Outre l’alimentation, il est bon de savoir que « La pollution, la consommation d’alcool, de tabac et de certains médicaments, le manque d’activité physique et de sommeil contribuent tout autant à déséquilibrer le pH du corps », explique Alexandra Dalu.

Pour rester en bonne santé, « il faut avant tout adopter une meilleure hygiène de vie au global. », conclut la médecin anti-âge et nutritionniste.

Régime acido-basique : menu d’une journée type

Au petit-déjeuner :

  • Banane écrasée,
  • Huile végétale émulsionnée avec du jus de citron,
  • Graines moulues et
  • Fruits frais.

Déjeuner :

  • La recette de Delphine de Montarlier à base de quinoa, avocat, chou-fleur, fenouil et graines germées.

Dîner :

Le tout agrémenté d’épices (ail, oignon, gingembre), d‘herbes aromatiques fraîches, et d’une touche d‘huiles végétales (olive, colza, tournesol, …).

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